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2 novembre en haiti

La toussaint commémore dans la religion catholique la fête de tous les saints qu’ils soient canonisés c’est à dire reconnus officiellement par l’église catholique ou non canonisés.

la toussaint ou fete de tous les saints J’ai mis en évidence volontairement les mots religions et catholique car les protestants

ne reconnaissent pas l’existence d’aucun saint quel qu’il soit.

Il ne faut pas confondre non plus la Toussaint qui est célébrée le 1er novembre à la fête des morts qui est célébrée en revanche le 2 novembre.

Au VIIIe siècle le pape Grégoire III dédicaça à tous les saints une chapelle de la basilique Saint Pierre de Rome, dédicace qui serait à l’origine de la date du 1er novembre pour certains.

Pour d’autre c’est l’ordonnance de Grégoire IV ( l’an 830) promulguant la célébration de la toussaint dans le monde entier qui aurait déterminer le 1er Novembre.

Pour mémoire le 2 novembre on fête les morts ou les défunts.C’est une fête chrétienne dont le but est d’adresser des prières à Dieu afin qu’il procède à la délivrance des âmes qui patientent au purgatoire.

Haïti-société : Le 1er et le 2 novembre les Haïtiens fêtent les morts et les Guédés

Dossier : Vladimir Désir & Patrick Souvenir

Tous les 1er et 2 novembre tous les fidèles catholiques éparpillés à travers le monde célèbrent la fête de la Toussaint et celle des morts. Plusieurs familles se sont rendues au cimentière dans le but de visiter la tombe d’un être cher (Mère, Père, Tante, Oncle, Fils, Fille…). Cela se fait dans tous les pays où les fidèles catholiques habitent. Ce dimanche 1er et le lundi 2 novembre on célèbre la fête des morts en Haïti, suivie des Guédés.
chrysanthemes fete des morts Le 1er novembre c’est la fête de la Toussaint, c’est une fête catholique au cours de laquelle sont vénérés les saints de l’église reconnus par l’Eglise catholique romaine. Ici en Haïti, Les gens font croire que des pluies diluviennes accompagnent souvent cette journée.
A l’occasion de cette fête, plusieurs personnes profitent de ce moment pour rendre un dernier hommage à un être cher. Tôt dans la matinée elles entretiennent les tombes, après elles ont allumé des bougies en vue d’adresser une prière au défunt. Certaines, ce jour là, organisent une grande fête en l’honneur de la regrettée.

Origine de « La Toussaint »

La Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme la plupart des grandes fêtes liturgiques. Si le moment choisi pour la fêter apparaît lié au paganisme celtique, il convient de se garder des conclusions hâtives.

Certes, au Ve siècle, les moines qui évangélisaient l’Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se trouvèrent confrontés à la fête païenne du Samain, au début du mois de novembre actuel, qui marquait le début de la moitié sombre de l’année.

Pendant les jours de Samain, le monde des morts communiquait avec celui des vivants, entraînant ces derniers à pratiquer des rituels à l’intention des défunts.

Ces rituels étaient profondément ancrés dans la civilisation rurale et perdurèrent bien après la christianisation des populations. Mais puisque la fête fut fixée à Rome entre le VI et IX e siècle, la proximité de la fête celtique n’est qu’une coïncidence de calendrier, ne valant que pour les rares chrétiens n’ayant pas oublié une date celtique plusieurs siècles après la disparition de ses cultes.

De plus, la fête chrétienne des défunts du 2 novembre ne survint pas dans le monachisme irlandais issu de Colomban, mais dans le monachisme bénédictin ancré à Cluny, et héritier d’une tradition latine.

Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra à la Mère de Dieu et à tous les saints martyrs. Une « fête de tous les martyrs » fut alors célébrée le 13 mai.

Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre, en l’étendant à « tous les saints ». Sur son conseil, l’empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l’empire carolingien. Dédiée à Tous les Saints, c’est-à-dire à l’ensemble des personnes que l’Église reconnaît dignes d’un culte du fait de leur vie exemplaire et de leur proximité avec le divin, elle ne doit pas être confondue avec le mémento de tous les défunts, fêté le lendemain, qui est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d’une abbaye ou d’un ordre au jour anniversaire de leur décès.

Le premier exemple attesté d’une fête des Morts célébrée le 2 novembre est dû à Saint Odilon (v. 962-1048), abbé de Cluny (994-948), qui ordonna la célébration, à partir de 1031, dans tous les monastères de l’ordre clunisien, d’une « messe solennelle pour tous les morts qui dorment en Christ ».

Le 02 novembre en Haïti

Après la fête des morts, le jour qui suit c’est la fête des Guédés. Des centaines de milliers d’Haïtiens ont profité de l’occasion pour louer leurs dieux. Les prêtres vaudou organisent des cérémonies en vue d’exalter leurs dieux. Les Guédés sont les esprits de la mort, c’est la raison pour laquelle cette fête succède celle des morts. Quand on parle de guédé on fait référence aux Barons. Il y a Baron Samedi, Baron Criminel, Baron Cimetière et Maman Brigitte.
fêtes de morts en Haïti Au cours du déroulement de cette célébration les participants s’adonnent à la danse accompagne de plusieurs tambours. C’est pourquoi on dit que le tambour est un instrument Vaudou… en ce temps-là les participants dansent, boivent du vinaigre, mangent du piment. Si un ou plusieurs participants se mettent à transcender ils pourront manger du verre, se tremper de l’alcool enflammé sans avoir brûlé la partie du corps. Leurs couleurs traditionnelles sont le noir et le violet.
La fête des Guédés a une grande importance pour les haïtiens, plus précisément dans le milieu païen « religieux » parce que la majeur partie des fidèles catholiques célèbrent cette fêtes. Ce jour-là, plusieurs stations de radio du pays diffusent tout au cours de la journée des chansons tirées du vaudou.

Le Vodou !

Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est un culte animiste originaire de l’ancien royaume du Dahomey (Afrique de l’Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.

À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d’Afrique répandirent le culte vaudou aux Antilles et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout.

Mais bien avant l’Amérique, le vaudou s’est répandu en Afrique du nord par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversé l’histoire de cette région.

Et on le retrouve jusqu’à nos jours sous différentes formes, dont la plus connu reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman.

Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux Yorubas et des divinités (fon et ewe), lors de la création puis l’expansion du royaume fon d’Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja (dont les fons, les Gouns, les Ewe… et dans une certaine mesure les Yoruba …) peuples qui constituent un élément important des populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigeria…) Vaudou (que l’on prononce vodoun) est l’adaptation par le Fon d’un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne donc l’ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance.

Il est l’affirmation d’un monde surnaturel, mais aussi l’ensemble des procédures permettant d’entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou correspond au culte Yoruba des Orishas.

Au sommet du panthéon vaudou figure Mawu (prononcer man-whou), Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (Mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena (m) pour « don de Dieu » et qui correspond au prénom Dieudonné). Notons aussi que Mawu n’ayant pas de forme, il n’est donc jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.

Mawu (Dieu) est incréé et créateur de tous les autres Vaudous (dieux). Mawu n’intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres Vaudous pour qu’ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon ; c’est un concept ; littéralement Mawu doit se traduire par « ce que nul ne peut atteindre » ou encore « l’inaccessible » Ce n’est donc pas une « personne ».

Ce qui explique qu’il n’y a nul part dans l’aire du vodou un culte pour Mawu ; on ne fait que Le remercier, Le glorifier. On le dit bienveillant envers toutes les créatures.
Le panthéon vaudou est fait d’une multitude de Loas, qui sont des esprits, ou dieux inférieurs, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. Les Loas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres; de là la qualification de « rituel animiste » que plusieurs appliquent au vaudou.

Une des plus importantes Loas est Erzulie, ou Erzulie Freda, qui est la déesse de l’amour. On trouve aussi Gu (le Ogun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hebieso, dieu de l’orage et de la foudre.

Ce dernier est accompagné d’un nain ou d’un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, à la difficile fonction d’intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l’Enfer.

Dans le vodou en Afrique, il n’y a pas les concepts de paradis et d’enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu le plus important en cela qu’il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d’intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture.

Le vodou haïtien…

vaudou haiti En Haïti, le Vaudou est un mélange du Vaudou d’Afrique de l’Ouest et du folklore religieux chrétien. Religion des esclaves, le Vaudou a eu une grande importance dans leurs révoltes (voir Cérémonie de Bois-Caïman, dans leur émancipation), et conserve aujourd’hui une importance politique non négligeable. Nous n’en savons pas plus sur leurs croyances sur l’origine de l’univers, de la terre et des humains.
Chaque année au mois de juillet, plus de 70.000 personnes se rendent au lieu dit le Saut d’eau. Pendant 4 jours, les Haïtiens fidèles au panthéon vaudou se livrent à des ablutions, les bains de chance. Selon la croyance populaire, des esprits qui font le bien quand on les prie suffisamment nichent dans la cascade, la gorge et les arbres. Les visiteurs étrangers y sont admis mais doivent montrer une extrême retenue.

En fait, encore une fois les fidèles catholiques et les vaudouisants vont pouvoir rendre nouvellement un hommage ou une nouvelle visite à leurs proches disparus. D’autre en plus, ils vont glorifier leurs dieux, un comportement sévèrement jugé par les protestants.

Publication

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